Exposition : Tous à la plage, villes balnéaires du 18ème siècle à nos jours

Exposition : Tous à la plage, villes balnéaires du 18ème siècle à nos jours

Cette exposition itinérante coproduite par la Cité de l’architecture et du Patrimoine, le Centre des monuments nationaux, la Ville de Royan et le CAUE de la Charente-Maritime, présente la singularité de l’architecture et de l’urbanisme des bords de mer en France, en référence à des exemples étrangers. Elle retrace aussi l’évolution de la société et de son rapport au littoral à travers des objets cultes. Adaptée au musée de l’ile d’Oléron, elle est l’occasion de présenter des collections liées au thème des bains de mer.

L’exposition est entièrement traduite en anglais. 

Le musée proposera une série de visites et d’ateliers, de conférences et d’événements en lien avec l’exposition temporaire au public individuel durant les vacances et avec les scolaires tout au long de l’année.

Du 1er février au 3 novembre 2024.

Oléron, une île, des paysages

Cette exposition a été présentée du 12 février au 11 décembre 2022. Le catalogue de l’exposition est toujours disponible à la boutique du musée.

L’exposition présente une centaine de peintures de paysages de l’île d’Oléron réalisées entre le milieu du 19e siècle et les années 60. Elle propose de suivre les artistes dans leur découverte du territoire insulaire. Elle nous plonge dans l’ambiance animée des ports, nous entraîne au cœur des villes et villages et nous laisse rêveurs devant la beauté lumineuse du littoral.

Habits d’autrefois

En 2021, le musée de l’île d’Oléron met à l’honneur ses collections textiles. Sa nouvelle exposition temporaire est consacrée aux habits portés par les insulaires au cours du 19e siècle et des premières décennies du 20e siècle. A cette époque, le vêtement n’habillait pas seulement le corps, mais donnait aussi une identité à l’individu qui le portait. Il était un marqueur social.

En confrontant les habits conservés et l’iconographie, l’exposition témoigne des modes vestimentaires d’une population majoritairement modeste. La scénographie propose de découvrir la garde-robe oléronaise de la petite enfance à l’âge adulte au travers de tenues quotidiennes, cérémonielles et intimes. Elle invite le visiteur à s’identifier, à s’imaginer ainsi vêtus et à remonter le temps. Nos habits d’aujourd’hui, nous racontent-ils autant que ceux d’autrefois ?

Le musée proposera en 2021 une série de visites et d’ateliers, de rencontres et d’événements en lien avec l’exposition temporaire au public individuel durant les vacances et avec les scolaires tout au long de l’année.

Accessible à tous, des dispositifs ludiques et pédagogiques jalonnent le parcours de visite : puzzle, meuble à matières,quichenottes à remonter, cartes postales animées et personnalisées mais également un espace essayage avec de nombreux coiffes et vêtements oléronais.

Oléron – Continent, les liaisons maritimes du Moyen âge à nos jours

Depuis le 11 février 2017, une nouvelle exposition temporaire est présentée au premier étage du musée de l’île d’Oléron :  « Oléron-Continent » les liaisons maritimes du Moyen-Âge à nos jours.

Par sa nature, sa situation géographique, l’île d’Oléron a vécu durant des siècles dans un relatif isolement. Pourtant, dès le Moyen-Âge, les habitants ont développé grâce à la richesse de leur production un commerce actif avec le continent ainsi qu’avec l’étranger.

Soumise à des liaisons aléatoires au XVIIIsiècle, l’île d’Oléron connaît une amélioration de sa desserte dans la seconde moitié du XIXe, desservie avec une régularité plus grande et une vitesse accrue. La fréquentation de l’île est alors croissante et les premiers touristes sont accueillis en plus grand nombre. Les compagnies privées développent leurs activités en se partageant le marché des passages.

Dès 1875, les ingénieurs, dont notamment Jules Ferry d’origine saintongeaise, imaginent des projets de liaisons fixes liés à l’amélioration des voies de communication mais ils échouent pour des raisons financières.

Vers 1930, pressentant que le territoire peut prendre au point de vue touristique un essor considérable la Fédération des Groupements d’Intérêts Economiques Oléronnais et la Société parisienne des « Amis d’Oléron », s’emploient à promouvoir l’idée de la construction d’un viaduc. Le Conseil Général émet alors rapidement le vœu que l’île d’Oléron soit reliée par un viaduc.

La construction d’ouvrages fixes à Ors et Le Chapus en 1937 conduit à la mise en service de péniches puis de bacs après la seconde guerre mondiale facilitant ainsi les liaisons. Le développement économique de l’île d’Oléron durant la période de prospérité des années 50 et l’afflux de touristes exigeant des liaisons plus fréquentes amènent le Conseil Général à décider la construction d’un pont qui sera inauguré le 21 juin 1966.

A l’origine, le port de La Cotinière est un simple abri naturel. La pêche est une activité d’appoint de quelques villageois. Au XIXe, grâce à l’impulsion de l’administration de la marine qui souhaite développer l’industrie de la pêche côtière, on assiste progressivement à la naissance d’un port. Toutefois, dès le début du XXe, la problématique de l’ensablement se pose. Dès lors, commencera une lutte acharnée, menée par les marins, pour désensabler. La population se montre également très active pour réparer, déblayer, bâtir de nouveaux ouvrages après chaque tempête destructrice.

Vers 1910, le port s’ouvre aux pêches saisonnières en capturant sardines, crevettes, homards… Une conserverie de sardines est implantée, tandis qu’un marché à la criée est institué. Le village et le port ne font plus qu’un. Aussi, lieux de travail, bâtiments portuaires, commerces et résidences se mêlent-ils. A partir des années 50, les ruelles du village mènent désormais toutes vers le port.

L’exposition invite le visiteur à voyager à travers la vie du marin Pierre Blanchard. Né en 1881 à La Cotinière, à 15 ans il embarquera pour la première fois comme mousse sur Jeune Marcel…

Du 18 février 2015 au 3 janvier 2016

Le Musée en ligne

Photographies du patrimoine et des activités maritimes du Pays Marennes Oléron par Yves Ronzier, photographe de mer.
Façonnant le territoire dans lequel elles s’inscrivent, lui conférant une spécificité et un caractère unique, les activités professionnelles locales de l’ostréiculture, la mytiliculture, la pêche en mer, la pêche à pied ou l’aquaculture sont aujourd’hui confrontées à une méconnaissance des pratiques de travail qui ont évolué et à un déficit d’image…
Fort de ce constat, une démarche collective de valorisation du patrimoine et des activités maritimes a été engagée sur le Pays Marennes Oléron à la demande des organisations professionnelles locales de la pêche et des cultures marines, afin de créer et valoriser une base de données photographiques, audiovisuelles et de témoignages…
L’exposition, mettant en exergue la réalité qu’offrent ces métiers de la mer, est une des déclinaisons de ce projet collectif. Le parti pris est de donner toute son importance à l’humain (gestes, organisation, outils de travail, savoir-faire…) en ciblant la réinvention permanente du travail par l’homme dans son environnement.

Yves Ronzier, photographe de mer
Yves Ronzier réalise surtout des reportages pour les magazines nautiques ou des photos publicitaires pour les constructeurs de bateaux comme Fountaine-Pajot, Archambault, Poncin Yachts, Amel ou Rhéa Marine.
En dehors de son activité maritime il travaille aussi pour le journal municipal de Rochefort, Alstom Transports, les couteaux Farol ou les Ateliers du Bégonia d’Or.
La rédaction de texte est sa seconde activité : depuis plus de 10 ans il rédige la lettre d’information du Port de Plaisance de La Rochelle et a écrit des textes pour plusieurs expositions avec le Centre International de la Mer ou l’Ecole de la Mer. Pour son plaisir il a fait de nombreuses expositions de ses photos autour du thème de la mer et ses rivages.

Du 11 janvier 2015 au

Le Musée en ligne

Le 24 avril 1904, le chemin de fer, tant attendu par la population de l’île, est enfin inauguré en présence d’Emile Combes, président du Conseil et sénateur-maire de Pons. Des premiers projets de liaisons, terrestres et sous-marins, à la construction du réseau ferroviaire insulaire près de trente années se sont écoulées. Voyageurs et marchandises se pressent derrière la locomotive à vapeur Corpet-Louvet 030 T qui les achemine en 2 heures 20 minutes du sud au nord de l’île. La Compagnie des Chemins de Fer Économiques des Charentes, qui exploite la ligne, emploie au plus fort une quarantaine de personnes : roulants, poseurs ou exploitants.

Mais l’apogée de ce moyen de transport est de courte durée. La Première Guerre mondiale entraine un ralentissement de l’exploitation du réseau dont il ne se relèvera jamais complètement. Dès 1924, les routes insulaires commencent à être goudronnées permettant à quelques privilégiés de se déplacer en voiture. Les premiers autobus apparaissent à la fin de l’année 1927 assurant une liaison entre Saint-Trojan et Saint-Denis. Le train cesse son service régulier de voyageurs en 1934 et celui de marchandises en octobre 1935. De ce temps du charbon et de la vapeur, il ne reste que les silhouettes de quelques gares et stations qui façonnent le paysage oléronais. Et, si le sifflement de la locomotive résonne encore, c’est de Saint-Trojan à la côte de Maumusson, où le P’tit train touristique donne, depuis 1963, l’écho à son prédécesseur.

C’est à vélo, sur les pistes cyclables qui empruntent une partie de l’ancien tracé du train, que les voyageurs d’aujourd’hui pourront s’unir aux réflexions actuelles sur les modes de déplacements et sur les alternatives qu’il convient d’inventer pour réduire le trafic automobile.

Du 15 juin 2013 au 1er juin 2014

Dans le cadre d’un projet de sensibilisation à l’art contemporain, le Musée de l’île d’Oléron a organisé précédemment deux expositions : Un tout petit monde en 2010 et Plug-in II en 2011.Pour ce 3ème rendez-vous avec la création d’aujourd’hui, la Communauté de communes de l’île d’Oléron a accueilli sur le territoire un artiste en résidence, du 2 septembre au 29 octobre 2012, et expose le fruit de son travail de recherche et de création au Musée de l’île d’Oléron jusqu’au 20 mai 2013.

L’artiste invité, Kôichi Kurita, est un artiste-plasticien japonais. Son matériau de prédilection est la terre qu’il collecte depuis les années 1990. La première poignée de terre fut celle de son jardin à Yamanashi. Depuis, l’artiste est engagé dans une démarche unique et remarquable : faire de sa vie un voyage et constituer une Bibliothèque de terres. La Bibliothèque de terres du Japon réunit aujourd’hui des terres de la quasi totalité des 3 213 villages et villes de l’archipel nippon. La Bibliothèque de terres de France est quant à elle en construction depuis 2004.

Chaque fragment est minutieusement répertorié, séché, épuré des matières organiques, concassé, parfois tamisé pour obtenir la finesse du pigment. Matière première de ses œuvres, la terre est multiple, bigarrée à l’image de notre monde, mais jamais échelonnée. De cette diversité naissent des assemblages de couleurs aux géométries variables : de longues traverses flottantes constituées de carrés, de 400 à 1 000 terres déposées sur du papier végétal, dans la chronologie des prélèvements. Un alignement de terres poussières conservées en flacons de verre. Des cercles. Et puis des cônes qui surgissent au cœur du paysage. A l’instar des artistes du Land Art Hamish Fulton, Richard Long, Andy Goldsworthy, l’œuvre de Kôichi Kurita se construit dans l’espace et le temps de la marche. C’est un voyageur, un explorateur qui nous propose de regarder autrement. Nos terres, notre Terre.

Pendant ses deux mois de résidence sur l’île, l’artiste a continué son travail de recherche, parcouru le territoire de l’île d’Oléron et la région, enjambé les marais, traversé les forêts, scruté les champs, rencontré ceux qui travaillent la terre et la transforme. Pour l’exposition Ile à Ile, terre à terre, Kôichi Kurita nous propose trois oeuvres qui donnent à voir la grande diversité chromatique des terres et qui réactivent de façon symbolique les liens qui existent entre le Japon et l’île d’Oléron.

Les 15 000 dernières années ont vu la genèse des paysages actuels, sous l’influence de facteurs naturels tels que les variations du climat et les marées.
L’homme joue également un rôle important dans la formation et l’évolution des paysages littoraux : hier, en stabilisant les massifs dunaires et en conquérant les marais pour les activités salicoles puis ostréicoles, plus récemment à travers un essor rapide du tourisme et de l’urbanisation.
Les dunes, les plages et les marais tiennent aujourd’hui une place centrale dans l’économie et contribuent à la diversité paysagère et biologique du littoral. Des outils ont été créés afin de mieux les protéger, depuis les systèmes de défense du XVIIIe jusqu’aux réponses actuelles proposées par l’Etat et les collectivités.
Une table interactive où le public se met dans la peau d’un aménageur, une maquette du système dunaire et un parcours pédagogique pour le jeune public participent au dynamisme de la visite.

Un catalogue de 112 pages quadri, très illustré, composé d’articles rédigés par les membres du comité scientifique, a été conçu et réalisé comme un prolongement de la visite.
Mis en vente au prix de 22 €, il est disponible au musée et diffusé par les Editions du Local. Il est également possible de se le procurer par correspondance, sur simple demande auprès du musée.

Aux premières heures du matin suivant le passage de la tempête Xynthia, le photographe Benjamin Caillaud se rend sur les plages de sa Charente-Maritime natale. Il réalise alors la violence inattendue d’une nouvelle tempête surgie d’un océan pourtant si familier. De Saint-Clément-des-Baleines à Boyardville en passant par La Rochelle, Port-des-Barques, Bourcefranc-Le Chapus, ou Saint-Trojan-les-Bains, ce photographe libre et autonome arpente alors les paysages bouleversés et les côtes martyrisées en délaissant les sentiers les plus spectaculaires.

Parmi les décombres, émergent et flottent les traces de ce qui ne se remplacera jamais : les souvenirs en images de toute une vie. À l’aide d’habiles installations de photographies dites « amateurs », Stéphane Souchon invite le visiteur à s’interroger sur le traumatisme lié à la perte de ces traces inestimables.
Xynthia, le jour d’après – Copyright Benjamin CaillaudL’exposition Xynthia, le jour d’après ne dresse pas le catalogue facile et indécent des ravages de la tempête mais invite à la réflexion sur ce qui ne se rachète pas, ne se quantifie pas, ne se commente pas. Dans chacune des images présentées au public, la vie retrouve son chemin, dès les premières heures du « jour d’après ».

Benjamin Caillaud, photographe français spécialisé dans le reportage événementiel, social et politique.

Né en 1979 en Charente-Maritime, l’auteur mène en parallèle carrière de photographe et recherches universitaires en sciences humaines. Sa thèse de doctorat porte sur l’œuvre du photographe Fernand Braun (1852-1948). Installé sur la côte royannaise au début du XXe siècle, le personnage a abondamment photographié l’île d’Oléron pendant 15 ans. Le Musée propose de grandes reproductions de ses clichés dans la salle dédiée à l’exposition des collections permanentes.

Stéphane Souchon, photographe français né en 1965.
Avec son épouse, Delphine, il est à la tête d’une dynamique équipe de photographes implantée en Charente-Maritime. Promoteur de la photographie d’art, il met sa vaste galerie d’exposition de Royan à la disposition de l’inventivité et de l’envie des auteurs. La Galerie D&S Souchon se révèle lieu de création pour les jeunes photographes et espace d’accueil régional pour les artistes reconnus.