L’île d’Oléron a été le lieu d’implantation de très nombreuses colonies de vacances. Dès 1910 à Domino, un camp de vacances est organisé chaque été, par la Fédération des Etudiants chrétiens pour les lycéens et étudiants. Le mouvement catholique suivra rapidement cette initiative. L’idée d’entreprendre d’organiser des colonies de vacances est ensuite décidée dans l’Entre-deux-guerres par des associations comme L’Enfance Coopérative, La Mutuelle Charentaise Laïque des Colonies de Vacances…, des municipalités, notamment socialistes et communistes (Bobigny, Bagnolet, Limoges, Saint-Junien…), des paroisses puis après la Seconde Guerre mondiale par des comités d’entreprises (Thomson Houston…).

L’exposition retrace la naissance et l’âge d’or de ces colonies puis aborde la vie à la colonie, l’architecture des bâtiments, le temps des reconversions. Les colonies de vacances ne se résument pas au simple mythe caricaturé de la chanson de Pierre Perret. Elles sont le souvenir nostalgique de millions de Français qui, en un siècle et demi sont partis prendre l’air.